Quand "Rio" porte bien son nom...

Actuellement à Rio de Janeiro, j'avais prévu de rejoindre João Pessoa, point de départ de mon périple , 2500 km plus au nord, le 15 juillet mais je reste les yeux rivés sur la météo car la saison sèche tarde à arriver et il pleut des trombes d'eau. L'Amazone à atteint son plus haut niveau depuis 100 ans et plusieurs villes du Nordeste sont inondées. Rio n'est pas épargnée (photo ci-contre, il y a deux jours dans le quartier de Lapa). Mais Le beau temps est revenu timidement hier, ce qui devrait me permettre de profiter du jardin et de la piscine de mon hôte (cf. photo) en attendant la décrue du plus gros fleuve du monde. Je quitterai Rio lundi 6 juillet en croisant les doigts et tout le reste pour que le temps s'améliore...

C'est (re)parti...

Pour ceux qui avait loupé le début, je fais un cours de rattrapage... Le Brésil et moi, c'est une histoire d'amour commencée en 2007 avec la difficile Estrada Real, ancienne route de l'or dans l'état de Minas Gérais que j'avais parcouru à VTT sur plus de 1000 km, accompagné par ma dynamique (qui a dit "dynamite" ?) compagne brésilienne. En 2008, de retour au Brésil je pédalais seul, sur plus de 4000 km dans un voyage de 14 000 km mélant bateau, bus et avion ; longeant la côte est, j'atteignais Bélem puis Manaus sur un bateau amazonien pour rejoindre, à l'ouest, les plaines humides du Pantanal.
De retour au Brésil, cette année encore j'espère boucler mon cycle brésilien en parcourant les 4000 km de la mythique transamazonienne au départ de Joao Pessoa, sur la côte Nordeste, pour rejoindre Porto Velho à 800 kilomètres au nord-ouest de Manaus à quelques kilomètres du Pérou et de la Bolivie.

Mécènes...

Une fois n'est pas coutume mais vous pardonnerez l'exception, je remercie ceux qui me soutiennent et me passent tous mes caprices quant il s'agit de donner corps à mes projets... Je pense aux Cycles Lapierre qui me fournissent le vélo tout-terrain pliant Passport, "LA" machine à voyager qui n'a pas d'équivalent à ce jour sur le marché. Canon France, qui me fait une fleur, en me fournissant à prix "canon" - c'était facile - l'excellent bridge SX1 IS. La FNAC pour ses contacts et son support indéfectible sous les traits d'Olivier, son responsable de com' hyperactif. François Sport Montagne, dont l'écoute n'a d'égale que la compétence car si vous cherchez un matériel spécifique "montagne-expé-ski-escalade" à Dijon, c'est ici que ça se passe. Bing-Bang Magazine, le magazine des tendances dijonnaises, qui me consacre un article dans son édition de juin. Incom Balena, qui fournit la bagagerie et les quelques indispensables accessoires au transport du joli bazar nécessaire à trois mois de vie sur un vélo... Je n'oublie pas les amis qui m'ont soutenu, encouragé, aidé et puis Eliott, le petit gars qui fait le pitre sur la photo, mon plus jeune "sponsor" en partie grâce à qui, le ciel est redevenu, le temps d'un Paris-Rio, "le plus bel endroit de la terre"