lundi 12 octobre 2009
Etape 24 : Belem > Moju : 85 km
Apres ma pause enchantee sur l'ile de Marajo je suis revenu a Belem pour attraper tot le lendemain la navette fluviale qui devait m'amener a Arapari, m'evitant ainsi le long detour routier (100 km) jusqu'a Moju. Dans la precipitation, je m'apercevrais une fois embarque au beau milieu du fleuve que j'ai laisse ma bombe de filtration de l'eau dans la cuisine de l'hotel... Dans ces conditions, pas d'autre solution que de me retaper un aller-retour - j'en parle au capitaine du bateau, qui m'invite a rester sur le navire sans soucis et sans payer "que je choperai la navette du lendemain" !!! 45 minutes plus tard, je repartirai donc vers Belem, discutant a batons rompus avec les passagers m'annonçant les pires problemes de securite sur la route entre Moju et Tailandia. "Y'a des attaques tous les jours, des motos voles, des gens blesses, tues"... Je demande des precisions mais personne ne sera capable de me donner des exemples precis d'attaques sur des gens proches... J'en deduis que, comme toujours, les bresiliens aiment se faire peur et que ces attaques, si elles existent sont des cas isoles et que, en velo, je ne crains pas grand chose... J'arriverai a Moju sans encombre et je louerais une chambre d'hotel sordide et crade ou seuls les draps sentent le frais... Mais la patronne est sympa, je tchatche une heure avant de migrer vers le bar voisin pour deguster quelques grillades, arrosees de biere fraiche... Un client de l'hotel m'invite a venir feter l'anniversaire de sa copine dans une rue voisine - la patronne de l'hotel m'attrape au vol pour me mettre en garde et me dit qu'il va me depouiller des le coin de la rue - je lui reponds que je n'ai rien sur moi et qu'il peut donc me depouiller sans soucis ;-) En fait "d'attaque" je me retrouve dans une rue voisine a boire du mauvais vin avec quelques "morenas" grassouillettes et peu farouches qui me prennent apres une heure pour un gay car je ne reponds pas a leurs oeillade appuyees et maladroites... La moins laide me laisse son numero pour que je l'appelle "plus tard"... Le mauvais vin et le sommeil font leur oeuvre et assez vite je rejoindrai Morphee. Il est 3 h du matin et je dois rejoindre Tailandia 130 km plus loin des le lendemain...
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