dimanche 11 octobre 2009
Pause > Ilha do Marajo
Je vais cesser de preciser les jours dans les titres (ça fout le bourdon, non ?) et me concentrer sur le recit... Bref, on a tous appris que l'Ile de Marajo est la plus grande ile fluviale du monde ; la taille de la Belgique et semble-t- il seulement 30 000 habitants et 50 000 buffles d'eau !!!!. En fait d'ile, c'est un archipel compose de 4 grandes iles qui vaut la peine d'etre explore tant il est riche en rencontres et en paysage magnifiques. (A ce sujet, je cherche un equipier(e) pour revenir ici en hiver, quand le niveau des eaux est a son maximum pour faire un grand tour depuis Belem, naviguer autour de cette ile puis remonter par la region du Macapa avant de rejoindre la Guyane Française - 15 jours sur l'eau dans des conditions surement un peu spartiates mais authentiques...) Ile ou archipel, ça reste un endroit unique ou l'eau est partout. Il pleut 4 mois par an et une bonne moitie de l'ile se trouve alors submergee. Les quelques villes ne sont alors accessibles que par le fleuve Amazone ou ses affluents - fascinant. Mais la saison des pluie est terminee et je profite de cette treve estivale pour parcourir les pistes abandonnees par les eaux. Je ferai 300 km sur une ile qui ne comporte que 50 km de route goudronnee. Grop coup de coeur pour ce pays dans le pays ou la vie est si douce, si proche et si loin de Belem, la dangereuse. Les "marajoaos" sont d'une extreme gentillesse et vous saluent dans une decontraction totale. La temperature y est clemente adoucie d'influence oceanique et je tombe amoureux des maisons de bois sur pilotis qui occupent les plaines inondables du centre de l'ile. Les plages sont fluviales a l'exception de la plage de Pesqueiro, au nord-est de l'ile, baignee par l'ocean. L'eau y est legerement salee et le sable plus blanc. L'Amazone charrie quantite de debris vegetaux et les jours de grands vents, les plages les plus orientales sont jonchees de feuilles, branchages et autres troncs d'arbres arraches a la foret. L'animal fetiche de l'ile est le buffle d'eau. Je croise ce gentils geant partout ; dans les villes, les campagnes ou sur les plages. Souvent, il remplace le cheval pour tirer les charrettes. Le lait du matin est tire du buffle et les douceurs lactes (lait concentre et fromages) sont aussi issu du buffle. Bref, il est partout jusqu'a orner les flancs de l'unique compagnie de bus qui sillonnent les 50 km de routes. Loin sur la piste, je visiterai Cachoeira do Arari et son musee, curieux bric a brac ou geologie, histoires naturelles biologie et croyances indigenes forment une mosaique reprentative de l'ile. Je tirerai le portrait de quelques indiennes joviales (voir diaporama) avant de rejoindre Belem le jour suivant...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire