vendredi 31 juillet 2009

Pause > Milagres

Pas de photos ces jours-ci, impossible de trouver un ordi potable dans ces villes de l'interieur. Quand internet fonctionne, c'est l'energie qui vient a manquer. Quand il y a de l'energie, c'est la ligne telephonique qui foire et quand les deux fonctionnent c'est l'ordi qui a rendu l'ame... tue par des virus ou par la poussiere qui est partout... Je suis reste un jour de plus dans ma pousada familial. J'ai fait ma petite lessive, sous le regard moqueur de Simone, la jolie femme de menage qui avait pas vu un homme faire son linge depuis des lustres. Puis, j'ai visite cette ville qui comme les autres a vendu son ame au commerce... On y trouve tout ce qu'un parfait paysan bresilien peut vouloir. Ça va du fil de fer barbele au savon en passant par le sacro-saint sac de riz ou de haricots noirs... Je me suis fait un pote, un entrepreneur de travaux publics de 65 ans qui m'a propose des le deuxieme jour de m'associer avec lui pour dit-il, developper sa societe. Je croyais qu'il plaisantait mais quand il m'a amene chez lui, presente sa fille (oh, jolie !) et les comptes de la societe, j'ai compris qu'il etait serieux. C'est un jumeau de Cannon, vous vous souvenez le flic de la serie americaine des annees 80. Un joyeux drille qui me dit m'avoir adopte comme son fils des le premier jour...Mais revenons a la societe, il bosse sur la transamazonienne et fait de l'entretien, du terrassement et le travail ne manque pas sur ce chantier gigantesque. Il propose de payer les 150000 reais necessaires a l'obtention de mon visa de travail...et m'attend des la fin de mon periple amazonien. Un miracle, je disais... Le soir meme, bamboula et presentation de "piranhas", un peu effrayantes a mon gout, avec tous leurs attributs surdimensionnes, a qui je laisserai le plaisir d'en croquer d'autres. J'ai finalement quitter tout ce petit monde le lendemain, le patron de la pousada avait la larme a l'oeil au moment ou de façon assez inattendu le petit Juninho, petit fils de la famille m'a saute dans les bras pour me demander quand je revenais en donnant des coups de pieds a son pere qui tentait de le reprendre...oups !!!! Il faut dire que les papas ici sont assez absents et que "jouer avec ses enfants" reste un mystere pour la majorite des hommes. L'heure que j'ai passee la veille a jouer avec Juni, avait surement reveille chez lui des envies de "papa-calin" Je recommencerai plus...

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